If We Were Villains par ML Rio. Chronique.

Intense, sanglant et dramatique!

Résumé

S’il ne m’était pas interdit de dire les secrets de ma prison,

je ferais un récit dont le moindre mot te ravagerait l’âme.
 

Découvrez enfin en français If We Were Villains, le roman dark academia qui a été traduit en 14 langues et est devenu un véritable phénomène TikTok !

Oliver Marks vient de purger une peine de dix ans de prison pour le meurtre d’un de ses meilleurs amis… un meurtre qu’il n’a peut-être pas commis. Le jour de sa libération, il retrouve le policier qui l’a fait condamner. Le commissaire Colborne prend sa retraite ; mais il veut savoir ce qui s’est réellement passé, dix ans plus tôt.

À l’époque, Oliver poursuit ses études pour devenir comédien dans un conservatoire très réputé. Il remarque bientôt que ses talentueux camarades, avec qui il étudie Shakespeare, semblent jouer le même rôle sur scène et dans la vie : le méchant, le héros, le tyran, la femme fatale… tandis qu’Oliver, lui, a l’impression d’être toujours coincé dans un rôle secondaire.

Mais le théâtre menace d’envahir pour de bon la réalité lorsque les rôles s’inversent et que les relations se pervertissent… jusqu’au jour où l’un des sept amis est retrouvé mort. Les autres se trouvent alors face au plus grand défi de leur vie d’acteur : ils vont devoir convaincre la police – et eux-mêmes – qu’ils n’ont rien à se reprocher…

If We Were Villains va faire l’objet d’une adaptation en série télé par Blink49 Studios et le producteur de Sex Education, Eleven !

« Sanglant, mélodramatique, haletant : ce roman qui parle d’obsession au conservatoire… vous obsèdera complètement. » Kirkus

« Une fascinante histoire pleine de passion, de désir et de jalousie, où fiction et réalité se mêlent dangereusement. » Waterstones

« Une lettre d’amour à Shakespeare, habile et captivante. » New York Times Book Review

Chronique

5 étoiles

« Que Dellecher n’était une institution universitaire mais une secte. En franchissant ses portes pour la première fois, nous avions rejoint sans le savoir une culte étrange et fanatique, où n’importe que acte pouvait être justifié tant qu’il avait lieu sur l’autel des Muses. »

Et bien, je suis médusée et impressionnée!

Je ne m’attendais honnêtement pas à une telle intensité car je me méfie un peu quand je vois un livre vendu comme un « Tiktok sensation ». Mais Tiktok avait raison…

De quoi parle « If We Were Villains »?

L’intrigue se centre autour d’une bande de sept élèves en dernière année de théâtre dans une académie prestigieuse pour artistes : le Conservatoire Classique Dellecher.

Nous suivons tout du point de vue de Oliver, qui vient de passer dix années en prison pour un meurtre qu’il n’a peut-être pas commis.

Il raconte son histoire et ce qui a mené à son emprisonnement, lorsque la réalité a pris le pas sur le théâtre et a mené au drame. L’un d’entre eux trouve la mort et les autres vont devoir convaincre la police que c’était un accident et qu’ils sont innocents.

C’est en très résumé l’intrigue.

Ce qui m’a franchement impressionné dans cette histoire c’est la façon dont la tension monte progressivement, à un point tel que j’ai oublié le monde extérieur et que je retenais mon souffle maintes fois. Pour tout dire, j’ai même failli rater mon arrêt de train tellement j’étais prise par cette histoire sombre!

Oliver, Meredith, Richard, Filipa, Wren, Alexander et James ont beau être dans une école avec des centaines d’élèves, tout est écrit comme un huis clos et la scène de théâtre est le conservatoire dont le lac va tenir une place sinistre.

D’une bande de copains unie on plonge progressivement dans la violence et le chaos. Du drame sur scène on passe au drame dans la vie réelle. Pallier par pallier, au fil des moments clef, la violence de l’un appelle une réaction des autres.

« Quelque chose changea irrévocablement durant ces affreux moments que James passa sous l’eau, comme si le manque d’oxygène avait obligé toutes nos molécules à se réagencer ».

Mais l’histoire ne se termine pas là car après, les secrets étouffent et plongent dans la folie.

C’est du « drak academia » exécuté de façon magistrale, avec tous les sentiments humains exacerbés : la passion, l’amour, la haine, la violence, la jalousie, la culpabilité.

Ces héros s’aiment et se détestent, sacrifient certains et se sacrifient pour un autre.

C’est intense, haletant, sanglant et dramatique.

Sophie